23 mars 2023

Dans le ring de la lutte indépendante en Mauricie

Si on a longtemps voulu nous faire croire que la lutte n’appartenait qu’au domaine du sport, de plus en plus de lutteur·euses, d’amateur·trices et de promoteur·trices affirment aujourd’hui haut et fort voir aussi le catch comme une forme d’art au même titre que le théâtre, l’impro, la danse ou encore le cirque.

Curieuse d’en savoir davantage sur ce que le grand Marko Estrada appelle un « spart », je suis allée à la rencontre de plusieurs de ceux et celles qui le font vivre, ici en Mauricie.

Plongeon dans l’extraordinaire univers de la lutte indépendante d’ici!

Jesse Auger, actuel promoteur de la Fédération Canadienne de Lutte (FCL) à Shawinigan © Étienne Boisvert

La FCL à Shawinigan, haut-lieu de la lutte indépendante en Mauricie

On est samedi soir. Le sous-sol du Centre communautaire Bruno-Rivard dans le quartier Saint-Marc à Shawinigan déborde de gens. Ça rit. Ça crie. Les enfants sont debout sur leur banc. Ça sent un mélange de bière, de sueur, mais pas de sang. Ne vous demandez pas pourquoi, c’est qu’on est en plein gala. Ce soir, la Fédération Canadienne de Lutte (FCL) reçoit!

Michel Plante (François Plante Pilote) © Étienne Boisvert

Le phénomène Michel Plante

Personne ne résiste au charme de Michel Plante. D’un naturel attachant, l’alter ego de François Plante Pilote soulève les passions depuis déjà un bon moment. Qu’il lutte à Québec, à Montréal ou à Shawinigan, partout où il passe, les gens en redemandent. Portrait d’un véritable phénomène dans le monde de la lutte indépendante au Québec.

« The Angry Red Woman » Azaelle (Janik Bélanger) © Étienne Boisvert

Azaelle, gardienne du feu sacré

Si la lutte a longtemps été une affaire d’hommes, de plus en plus de femmes se prêtent maintenant au jeu. Janik Bélanger, alias « The Angry Red Woman » Azaelle, est l’une d’entre elles. Portrait d’une lutteuse habitée du feu sacré.

Genesis et le théâtre de l’extrême

Lorsqu’il est question de lutte dans la région, un nom revient constamment dans les conversations. Celui d’un duo du nom d’un groupe bien connu des mélomanes, Genesis. Formé des lutteurs Lewis Outlaw (Maxime Lévesque) et Mark Storm (Marc-André Vézina), ce tag team ne laisse pas sa place. Voici sans plus tarder le portrait de deux gars qui luttent comme ils enseignent, avec passion et (auto)dérision.

Merci à toutes celles et à tous ceux qui contribuent à faire de la lutte indépendante d’ici un art bien vivant. Aux lutteuses et aux lutteurs qui se prêtent chaque mois au jeu, mais aussi aux promoteurs, aux bénévoles et aux gens du public.

Merci à Étienne Boisvert pour les splendides photos prises dans le cadre de ce dossier.

Et à toutes celles et ceux qui découvrent tout juste l’incroyable univers de la lutte indépendante en Mauricie, bon spectacle!