29 septembre 2021

Catherine Lampron-Desaulniers, passionnée d’histoire et de culture

Par Culture Trois-Rivières

Afin de faire découvrir les métiers du monde culturel, on a posé des questions à des employés du milieu. Apprenez-en plus sur le métier de responsable recherche et collection avec Catherine Lampron-Desaulniers, membre de l’équipe de Culture Trois-Rivières!

Catherine Desaulniers © Étienne Boisvert

Quel est ton rôle en tant que responsable recherche et collection chez Culture Trois-Rivières?

Au sein de l’organisation, je suis en garde partagée entre les directions du patrimoine et des arts visuels.

Au niveau du patrimoine, je suis responsable de la recherche historique en lien avec nos projets à Boréalis, au Manoir Boucher de Niverville et à l’église St.-James. Je m’occupe également des collections, c’est d’ailleurs moi qui mène les collectes de témoignages que nous avons mis de l’avant dans notre mise en valeur du patrimoine. Aussi, je suis responsable de la formation continue des guides-animateurs de l’équipe du patrimoine.

Du côté des arts visuels, je seconde la conservatrice de la collection d’arts de la Ville de Trois-Rivières dans différents dossiers en lien avec la gestion de la collection comme l’acquisition d’œuvres d’art.

Finalement, je suis impliquée auprès de la Ville, notamment au comité patrimoine, aménagement et culture. J’ai fait partie du comité administratif de la nouvelle politique du patrimoine. Je collabore également à différents projets comme les parcours urbains et les panneaux d’interprétation du circuit patrimonial.

Quel est ton parcours?

Dès le secondaire, je savais que je voulais être historienne. J’ai donc fait un D.E.C. en sciences humaines, un baccalauréat en histoire et une maîtrise en Études québécoises tous deux à l’UQTR. Mon sujet: «La vie culturelle à Trois-Rivières dans les années 1960: histoire d’une transition.» Sujet tout désigné pour aller travailler par la suite à la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières au sein de son tout nouveau musée Boréalis.

J’ai donc débuté à Boréalis à l’été 2010, avant l’ouverture du musée. J’ai ainsi fait partie de la première équipe d’animation. J’ai occupé le poste d’animatrice pendant 5 ans, entrecoupé de projets de recherches, développement d’activités.

En 2015, j’obtiens le nouveau poste de responsable recherche et collection que j’occupe toujours.

Boréalis © Mathieu Dupuis

Quelles qualités sont nécessaires pour occuper cet emploi?

D’abord, il faut être passionnée! Je crois que c’est le fondement d’un emploi en culture. Sinon, plus précisément en recherche et gestion des collections, je dois être curieuse, créative.

À quels types de défis fais-tu face dans le cadre de ton travail?

Le défi d’innover, d’offrir des projets toujours plus créatifs. De faire ressortir le patrimoine et d’éviter le préjugé que le patrimoine c’est plate, c’est brun. À Culture Trois-Rivières, le défi est de sortir du cadre, d’aller plus loin et j’ai aussi cette volonté lorsque je travaille sur mes différents projets de recherche.

Qu’apprécies-tu particulièrement de ton rôle de responsable recherche et collection?

De pouvoir offrir aux gens une vitalité culturelle et historique à Trois-Rivières. De faire rayonner les arts, le patrimoine. Mais aussi de travailler dans mon domaine d’études, dans le milieu de la culture et des musées. De me retrouver sur mon X comme ça me donne le sentiment de mission accomplie!

*Cet article a été rédigée par Laurence Chartrand, relationniste de presse chez Culture Trois-Rivières

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