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- Passionnée et passionnante Louise Lacoursière
Depuis la publication de son roman L’Amérindienne aux Éditions Libre Expression en 2017, Louise Lacoursière n’a pas chômé. En plus d’avoir fait paraître deux autres romans ancrés dans l’univers de sa populaire trilogie La Saline, Vent du large (2018) et Shawinigan Falls (2020), elle a entrepris l’expérience de l’écriture pour la jeunesse avec un premier livre publié aux Éditions Le Point Bleu, Bilouca chez les castors (2018). Désirant savoir sur quoi travaille présentement l’écrivaine, je suis allée à sa rencontre.
Un projet de série télé toujours sur les rails
Un peu avant la pandémie, on apprenait que la trilogie de Louise Lacoursière sur la vie de l’Américaine Anne Stillman McCormick serait portée à l’écran par nul autre que le réalisateur québécois Yves Simoneau, celui-là même à qui l’on doit le téléfilm Nuremberg (2000) et la mini-série Napoléon (2002). Lorsque je lui demande si le projet est toujours d’actualité, l’écrivaine me répond avec enthousiasme: «La pandémie a ralenti le projet, mais il n’est pas tombé à l’eau ! Il est au ralenti, mais l’équipe est encore là. La volonté aussi.». Elle me confirme d’ailleurs avoir accepté de céder ses droits afin que la série puisse être traduite dans toutes les langues advenant un grand enthousiasme pour celle-ci de la part du public international.
Deux gros projets littéraires à venir
La tête toujours pleine de projets, Louise Lacoursière aimerait pouvoir continuer à faire vivre Anne Stillman McCormick à travers d’autres projets littéraires comme l’écriture du making of de sa série de livres sur celle que l’on surnommait la reine de la Mauricie. Elle m’avoue d’ailleurs avoir d’ores et déjà commencé à regrouper la documentation accumulée à travers les années dans près de 40 centres de recherche, 6 pays et 15 états américains.
À ce projet de livre s’ajoute celui de publier une nouvelle version de sa trilogie sur Anne Stillman McCormick. En effet, Madame Lacoursière aimerait pouvoir regrouper les trois romans dans «une version retravaillée et collée davantage sur le scénario de la série télé».
« L’encre et le papier m’ont toujours fascinée. Lorsque je commence la lecture d’un livre, je prends toujours le temps de bien le sentir. »
L’amour du partage
Si Louise Lacoursière adore l’écriture, elle adore aussi partager avec d’autres son expérience et son savoir. Ça tombe bien parce que parallèlement à son travail d’écrivaine, Madame Lacoursière donne actuellement des conférences dans des résidences pour aîné·es, ce qui lui permet de parler avec celles et ceux qui y vivent de son processus de création. Elle me confie d’ailleurs s’être beaucoup ennuyé d’aller à la rencontre de son lectorat depuis le début de la pandémie.
Écrire pour la jeunesse
En 2018, Louise Lacoursière publiait un premier livre pour la jeunesse, Bilouca chez les castors, dont l’une des petites-filles a été «la bougie d’allumage». On y retrouve d’ailleurs le dessin original du personnage de Bilouca illustré par la jeune fille à la fin de l’œuvre. L’écrivaine ayant adoré écrire pour les plus jeunes, elle m’avoue avoir déjà presque terminé l’écriture d’un deuxième livre pour enfants : «J’attends juste que les salons du livre reprennent et que mon éditrice soit prête.». À suivre…