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9 septembre 2025

Stéphanie Bédard donne un nouveau sens à Je sais pas, un classique interprété par Céline Dion

Par DICI

Céline Dion a fait de l’amour son thème principal – dans ce qu’il a de plus grand, de plus lumineux, mais aussi de plus trouble. Pour sa réinterprétation de Je sais pasStéphanie Bédard a eu envie de poser un regard différent sur cette pièce. Un regard tourné vers ces moments flous, ces relations difficiles où l’on reste même quand on sait, au fond, qu’on devrait partir.

Dans sa version réinventée, Je sais pas devient ainsi le reflet d’un inconfort qu’on ne crie pas toujours, mais qui existe : celui de la zone grise. Ce point d’équilibre fragile où l’amour et la peur cohabitent. Où l’on tolère, où l’on doute, où l’on s’accroche – parce que quitter, c’est aussi faire face à l’inconnu.

Je savais le silence depuis longtemps
J’en sais la violence, son goût de sang
Rouges colères, sombres douleurs
Je sais ces guerres, je n’ai pas peur
Je sais me défendre, j’ai bien appris
On n’est pas des tendres par ici
Je sais les hivers, je sais le froid
Mais la vie sans toi, je sais pas

Musicalement, le réalisateur et arrangeur Jeannot Bournival a choisi de laisser toute la place aux mots. À ce qu’ils disent, mais surtout à ce qu’ils retiennent. Grâce à ses arrangements minimalistes, il fait résonner la vulnérabilité sans détour, en toute humanité.

Un vidéoclip comme une main tendue…

La reprise est accompagnée d’un vidéoclip dans lequel un chœur de femmes, connues ou non, prêtent leur visage, leur regard, leur vérité. Ceci n’est pas une performance : c’est une main tendue. Une forme de solidarité qui fait du bien à entendre et à voir. Parce qu’au-delà de l’art, il y a aussi l’urgence. En effet, dans le contexte socio-politique actuel, alors que les droits et la sécurité des femmes sont encore remis en question, cette sororité devient essentielle. Trop de violences sont encore banalisées, trop de signes ignorés. On intervient souvent trop tard… alors qu’on devrait prévenir plus tôt. « Je suis bien placée pour en parler, car je travaille dans un centre de femmes depuis presque deux ans, explique Stéphanie Bédard. « Je me retrouve donc immergée dans leur réalité concrète. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’à travers cette chanson, avec ma réinterprétation et le sens que je lui donne, je prends parole ».

La chanson, ainsi que les deux extraits sortis au cours des derniers mois, soit Le ballet et S’il suffisait d’aimer, se retrouvent également aujourd’hui sous forme d’un mini EP intitulé Ma Céline à moi, disponible sur les plateformes d’écoute.

Crédits Je sais pas
Paroles et musique : Jean-Jacques Goldman / J. Kapler (Robert Goldman)
Interprétation : Stéphanie Bédard
Piano : Jeannot Bournival
Guitare : Alexandre Bonneau
Violoncelle : Camille Paquette-Roy
Arrangements : Jeannot Bournival
Réalisation : Jeannot Bournival
Enregistrement : Studio Pantouf

La tournée Ma Céline à moi

Stéphanie Bédard est en tournée cet automne avec son spectacle Ma Céline à moi. Dans ce concept unique, elle réinvente les chansons marquantes du répertoire de Céline Dion, non pas pour rendre hommage à l’interprète, mais pour mettre en lumière la richesse des textes et leur résonance universelle. À travers une relecture audacieuse et intimiste, elle explore comment ces chansons ont accompagné sa vie personnelle, tout en créant un espace où le public se reconnaît et se rassemble autour d’une mémoire collective.

« Ma Céline à Moi, ce n’est pas juste la mienne… c’est aussi celle d’Isabelle, de Martin, de Karine. Chacun.e porte sa Céline différemment mais tout de même unie par une même vibration. À travers mon histoire, mais aussi grâce aux souvenirs confiés par le public en amont de chacun des spectacles, on crée une expérience unique, plus grande que soi. Chaque représentation devient un moment de connexion, où les chansons de Céline résonnent autrement, dans un contexte humain, parfois vulnérable, et proche de ce qu’on est, collectivement. On met de l’avant les textes, souvent éclipsés par les tessitures impressionnantes, pour leur redonner tout leur poids, toute leur beauté, toute leur importance — et c’est grâce aux arrangements sensibles et cinématographiques de Jeannot Bournival (Fred Pellerin, Tire le Coyote), ainsi qu’à la mise en scène épurée et humaine de Pierre Boileau (Cirque Éloize, Joe Dassin : La Grande Fête Musicale, Lynda Thalie), qu’on y parvient », mentionne Stéphanie Bédard.

Les billets pour ces spectacles sont en vente dès maintenant.

13 septembre             Centre culturel St-John, Bromont
20 septembre             Beaulieu culturel, Témiscouata-sur-le-lac
3 octobre                    Théâtre Petit-Champlain, Québec
23 octobre                  Maison des arts, Drummondville
21 novembre              Amphithéâtre Cogeco, Trois-Rivières

 

Source : Larissa Relation Médias

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