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6 mars 2025

Grand dévoilement du récipiendaire du Prix Louise-Paillé 2025

Par DICI

Pour une quatrième année consécutive, la revue Le Sabord et l’Atelier Silex remettent le prix Louise Paillé à un·e artiste de la relève du Québec pour souligner une œuvre qui se démarque par son excellence. Le récipiendaire de la quatrième édition est Pierre-Olivier Déry. Le jury a aussi remis deux mentions spéciales aux artistes Clara-Jane Rioux Fiset et Laurent Viau-Lapointe lors d’une soirée festive le mercredi 5 mars à l’Atelier Silex. Le Sabord y lançait également son nouveau numéro, le 129 – antichambres.

Mot du jury

Le jury du prix Louise Paillé, constitué de trois spécialistes en arts visuels sélectionné·es par Le Sabord et l’Atelier Silex, a été très impressionné par la qualité des dossiers reçus.

L’installation Carcasse XR de Pierre-Olivier Déry a particulièrement retenu l’attention. Le jury a tenu à souligner la force et la pertinence de cette œuvre, qui se distingue par la cohérence de son propos et sa forme. En proposant un regard poétique et sensible sur les dérives d’une culture automobile omniprésente, cette œuvre témoigne d’une réflexion profonde et d’un engagement artistique remarquable. À travers une exploration minutieuse des autodromes, festivals et rassemblements populaires, Pierre-Olivier Déry transcende l’objet « voiture » pour en révéler une dimension quasi humanoïde, une prothèse médiatique qui façonne notre rapport au monde. Son approche immersive et critique ouvre un espace de dialogue essentiel sur l’impact de ces machines dans notre quotidien.

Le jury tient également à souligner la qualité des projets de Clara-Jane Rioux Fiset et de Laurent Viau-Lapointe. L’œuvre de Clara-Jane Rioux Fiset se distingue par la sensibilité de sa démarche, témoignant d’une réflexion riche et nuancée sur l’incarnation de l’espace intime qu’est la salle de bain. À travers Entre l’enlacement et l’entrelacement, elle tisse un récit sensible où les objets du quotidien s’activent autrement, ouvrant un dialogue subtil entre matérialité, mémoire et perception. Le projet de Laurent Viau-Lapointe se distingue quant à lui par sa grande qualité d’exécution mettant en lumière une pratique artistique où la matière et la technologie se rencontrent dans un processus de transformation perpétuelle. Avec Terra Ignis, il propose une réflexion sensible sur la porosité entre le vivant et l’artificiel, affirmant une approche expérimentale où l’erreur et l’accident deviennent des moteurs de création.

Source : Le Sabord

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