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19 octobre 2021

Expositions parallèles de la 12e BIECTR en cours

Par DICI

Le noir de l'encre

Ces mots évoquent une époque lointaine et révolue au cours de laquelle le noir de l’encre a investi le dessin, la calligraphie et l’estampe. Aujourd’hui, il est une référence pour qui travaille le monde de l’image et il constitue le sujet de compositions à variations infinies.

Douze artistes ont répondu à l’invitation de développer une réflexion sur le noir de l’encre. Leur pratique respective varie de l’art imprimé à la sculpture en passant par la peinture, le dessin et la performance. Le fruit de leur travail sera exposé au Centre d’exposition de la Ville d’Amos du 10 septembre au 31 octobre 2021.

Artistes :
Gabrielle Demers/Donald Trépanier,  Isabelle Roby/Luc Boyer,  Joanne Poitras/Luc Brévart, Martine Cournoyer/André Gagnon,  Nicole Gingras/Louis Brien et  Violaine Lafortune/Ram Samocha

© Romain Guilbault/BIECTR

De gauche à droite : Élisabeth Mathieu, directrice générale de la Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières et les trois commissaires de l’exposition Résurgence: L’estampe au Nunavik 2014-2019 : Qumaq M. Iyaituk, Lyne Bastien et Maggie Napartuk.

Résurgence

L’exposition Résurgence : l’estampe au Nunavik 2014-2019 (ᓴᕐᖀᒋᐊᓪᓚᓂᖅ : ᐸᑎᒃᑎᒐᓕᐅᕐᓂᖅ ᓄᓇᕕᒻᒥ  2014-2019) regroupe une soixantaine de linogravures réalisées dans le cadre d’ateliers itinérants donnés dans neuf communautés du Nunavik. Elle sera présentée dans la salle Harnois du Musée d’art de Joliette (MAJ) du 2 octobre 2021 au 9 janvier 2022. Maggie Napartuk et Qumaq Mangiuk Iyaituk, deux artistes du Nunavik engagées dans le projet depuis ses débuts, se sont jointes à Lyne Bastien, artiste montréalaise qui a contribué à la relance de l’estampe dans la région, pour assurer le commissariat de l’exposition.

L’exposition est intégrée au circuit des expositions parallèles de la 12e Biennale internationale d’estampe contemporaine de Trois-Rivières. Elle est également le fruit d’un partenariat avec l’Institut culturel Avataq qui prête les linogravures de sa collection pour l’événement du MAJ. De plus, grâce au soutien d’Avataq, une version réduite de Résurgence sera présentée en 2022 dans différentes communautés du Nunavik et un catalogue sera publié.

Cinquante ans après les premières expériences en gravure à Puvirnituq à la fin des années 1960, un constat s’impose : les artistes inuit demeurent fidèles à eux-mêmes ainsi qu’à leurs valeurs et symboles ancestraux. La majorité des images créées par les artistes contemporains évoquent des traditions et des coutumes inuit témoignant d’un profond désir de garder cette culture vivante. Résurgence fait état d’une pratique actuelle au Nunavik avec une collection d’estampes donnant à voir la réalité inuit dans toute sa richesse et sa diversité.

Source : BIECTR

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